AMITYVILLE . Rebirth
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 RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake

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Mattie E. Newton

Mattie E. Newton


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MessageSujet: RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake   RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake EmptyLun 31 Aoû - 0:30

Le soleil brillait légèrement à travers les pâles nuages qui occupaient le ciel. Une paire de lunettes de soleil sur le nez, je m’approchais de mon lieu de rendez-vous, le fast food d’Amityville. J’en profitais pour regarder les gens autour de moi, tout le monde semblait être calme et détendu, chacun vacant à ses occupations. Pourtant, le souvenir de ce qui s’était passé il y a quelques jours planait dans l’air, donnant une atmosphère lourde, cela se sentait malgré tout. Il suffisait d’être attentif.

Par chance, j’étais arrivée juste avant les tristes évènements. Pourquoi m’étais-je arrêtée ici, nul ne le savait, si ce n’est qu’il fallait bien s’arrêter quelque part sur la route. Quelle était ma destination finale, aucune importance à l’heure actuelle. J’étais arrivée il y a quelques jours, dans ma voiture, à la nuit tombée, et n’étais pas repartie immédiatement, à cause d’un problème mécanique. Coïncidence, chance, hasard, bien difficile de répondre. Le fait est que j’étais là quand ce drame est arrivé, et je ne m’en plaignais pas, étant journaliste. Nul ne pourrait m’accuser d’être un vautour, j’étais là, normal que je m’intéresse à cette histoire non ? Ce n’est pas de ma faute si je suis journaliste, et si cette histoire m’intéresse au plus haut point.

J’étais donc restée à Amityville … Nom célèbre pour tous les Américains, dont je fais partie. Difficile qu’il en soit autrement, cet affaire avait fait la une de tous les journaux de la presse écrite et télévisée, nationale et mondiale, divisant l’Amérique en deux camps : celui des partisans du Diable, celui des partisans de la folie. Pour ma part … J’étais une journaliste, qui avait débuté comme bien d’autres en travaillant au journal de son école de journalisme, avant de décrocher mon diplôme et de commencer comme stagiaire au New York Times. Un pigiste qui débute n’a pas le droit d’écrire sur les grandes affaires, les histoires importantes, non, même si l’idée est la sienne, seul un grand nom peut rédiger l’article. Il faut donc faire ses preuves. Ce que j’avais fait, mais je ne voulais pas que d’autres profitent de mon travail, j’avais pris donc soin de ne traiter que des affaires courantes, de manière à me faire un nom. Maintenant j’étais indépendante, ce qui me permettait de voyager et de trouver des sujets d’article intéressants.

Mais revenons à Amityville, petite ville banale de la côte est, qui ne serait pas plus connue que ses voisines, sans cette fameuse maison. Et sans cette nouvelle histoire. Les journalistes affluaient de partout, gênant la vie quotidienne des habitants, pointant leurs caméras sur tout le monde, arpentant les trottoirs un micro à la main. Toutefois, beaucoup repartiraient très vite dans quelque temps, le scoop n’étant plus d’actualité. J’en avais l’habitude. Contrairement à d’autres, je ne laissais jamais tomber une affaire, une fois que je me posais des questions, il me fallait des réponses.

Ainsi donc, j’entrais dans le fast food et me choisis une table dans le fond pour pouvoir observer les clients, et près des fenêtres, pour profiter de la vue. Pour l’instant, l’endroit n’était pas bondé, mais je ne doutais pas qu’il en serait rapidement autrement. Je choisis un steak avec des frites, une salade, un soda, le repas passe-partout de l’américain moyen, et attendis, tout en gardant un œil sur la salle et l’extérieur.
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Isabelle H. Blake

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MessageSujet: Re: RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake   RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake EmptyMar 1 Sep - 0:33

Il était près de huit heures du matin quand je mis la clé sous la porte et que je pris ma voiture en direction d’Amityville. Je regardais pour une dernière fois mon appartement vide… J’avais tout vendu jusqu’à mes biens personnels. Je voulais supprimer tout ce qui appartenait au passé, tout ce qui me rappelait ma belle Sela, ma petite fille que j’avais perdue dans un tragique accident pour lequel j’endossais néanmoins la responsabilité malgré toutes les paroles vaines des psychologues et psychiatres. Elle était ma raison de vivre, elle était… je ne pouvais plus vivre. J’avais tenté plus de deux fois de quitter le monde, sans succès… Je finissais par croire que ce n’était pas la bonne solution et préférais m’en aller de Manhattan avant d’être internée définitivement dans un hôpital psychiatrique. J’avais voulu reprendre mon travail en tant que profileur, mon chef devant s’en aller, je devais reprendre sa place, jusqu’à ce que j’apprenne qu’il ne partait plus. « Je suis navré Isa, je ne pars plus, tu peux toujours reprendre ton ancien poste. » Cela ne m’intéressait guère !


Je décidais ainsi de partir mais où ? Où le vent me mènerait… du moins c’était ma première idée jusqu’à ce que Mattie me propose de venir enquêter avec elle sur les nombreux meurtres tous plus extravagants les uns que les autres, à Amityville. J’hésitais un instant mais au fur et à mesure de son discours, je me laissais penser que c’est pour cette raison que je n’avais pu me supprimer. Je me devais de résoudre cette affaire. Des adolescents étaient morts et personne n’en connaissait la raison. Que s’était-il passé dans cette maison hantée ? Je comptais bien le découvrir en allant sur les lieux ! Peu importe ce qui m’arrivait… je ne tenais plus à vivre.


Je repensais à tout cela en prenant ma voiture, baissant la vitre, le vent portait mes cheveux en arrière. J’arrivais à Amityville et enlevais mes lunettes de soleil pour constater que le ciel était particulièrement gris… Il n’y avait qu’une pointe de soleil. Tout avait l’air très sombre, froid et effrayant. Un sourire intéressé berça mes lèvres un moment. Je savais que je ne me plairais pas dans cet endroit aussi macabre qu’il puisse être mais tout cela était diablement excitant. En tant que Profileur, Journaliste, Ecrivain et qui plus est Scénariste, je m’étais fixée pour objectif de réussir à rentrer dans la tête de ce jeune homme qui avait tué toute sa famille et de découvrir ce qui s’était passé dans cette maison où six adolescents avaient été tués…


En route vers le fast-food où j’avais rendez-vous avec Mattie, j’achetais le journal où il y avait encore l’affaire de ces meurtres en gros titre. Les gens semblaient tous être chamboulés mais cachaient bien leur inquiétude que de telles atrocités ne se reproduisent. J’avais vécu des choses atroces en tant que Profileur, plus rien ne me faisait peur, j’étais arrivée à l’excès et au plus haut point de l’atrocité que l’homme pouvait commettre.


Arrivant devant le fast-food, mes lunettes de soleil sur le nez, mon sac Lancaster et mes talons qui claquaient sur le sol, j’entrais et aperçu au loin Mattie. Je me dirigeais vers elle, prudemment, pour ne pas éveiller les soupçons et m’arrêta à sa table en lui demandant à haute et intelligible voix,


« Puis-je m’assoir à côté de vous ? »

Elle m’adressa ce que je pris pour un sourire. Je m’installais à ses côtés et lui murmura d’un ton néanmoins détaché,

« Je suis ravie de te revoir après tant de temps Mattie ! »

« Je suis tout ouïe. Pourquoi penses-tu que cette affaire serait plus intéressante que celles que j’avais d’ores et déjà à Manhattan ? »


« As-tu déjà enquêté depuis ton arrivée ? »


Je laissais passer un silence avant de rajouter, un sourire malicieux au coin des lèvres,


« Penses-tu que ton arrivée ici à quelques jours de ces meurtres soient le résultat du destin ? »
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MessageSujet: Re: RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake   RENCONTRE, HASARD OU NON ? {Isabelle Blake EmptyDim 6 Sep - 21:50

Il était généralement difficile de savoir ce que je pensais. Certains disent que les yeux sont le miroir de l’âme … Beaucoup de ceux que je rencontrais jouaient au jeu du « je suis sûre que tu penses ceci ou ressens cela, je le lis dans tes yeux ». Si bien sûr de temps en temps des éclats de sentiments pouvaient se deviner, généralement mon regard exprimait la même chose que mon sourire. Un sourire poli que j’adressais à tous ceux que je croisais, parfois élargi d’un rire sincère. Mes yeux s’autorisaient de temps à temps à exprimer des interrogations et un intérêt aux scènes de la vie et au propos de mes interlocuteurs.

Mon sourire n’avait pas changé depuis mon arrivée dans cette ville, mais un observateur attentif aurait pu discerner l’intérêt au fond de mes yeux. Je profitais d’être arrivée tôt pour observer le ballet des gens autour de moi. Certains parents allaient chercher les enfants chez les nounous ou à la crèche, les enfants un peu âgés s’amusaient dans les rues comme les vacances leur permettaient, les adolescents vivaient leur été d’adolescent ou travaillaient, les adultes rentraient chez eux manger ou entraient dans l’établissement, tandis que les serveurs empressés et les cuisiniers affairés se dépêchaient de les servir. Ils auraient pu être acteurs, tant ils se comportaient comme dans n’importe quelle autre petite ville américaine, cachant leurs craintes derrière des formules familières ou de politesse. Il faut dire que le soleil les aidait momentanément à faire comme si rien ne s’était passé. Mais tout le monde savait bien qu’il n’en était rien.

Un serveur vint me déposer ma commande que j’attaquais tant que les plats étaient chauds. Les gens entraient à l’intérieur de l’établissement plus vite qu’ils ne passaient la porte dans l’autre sens. Enfin, je vis la personne que j‘attendais franchir l’entrée, mais je restais impassible, comme s’il s’agissait d’une inconnue. La salle était pleine. Je la vis donner un coup d’œil circulaire pour apprécier le lieu, puis se diriger vers moi.


« Puis-je m’assoir à côté de vous ? »

Je levais un peu plus la tête avec un sourire poli, regardant autour de moi. La majorité des tables était occupée par des adolescents, des familles ou des employés de bureau qui avaient décidé de snober la cantine. Quelques tables n’avaient qu’un occupant … la jeune femme qui m’avait adressé la parole avait soit peur de la compagnie des hommes, soit peu envie de se faire draguer, soit peu envie de draguer.

Bien sûr, toutes les tables sont prises.

Une fois assise, elle me glissa :

« Je suis ravie de te revoir après tant de temps Mattie ! »

Moi aussi chère Isa. Inutile de te demander si tu as fait bon voyage ?

« Je suis tout ouïe. Pourquoi penses-tu que cette affaire serait plus intéressante que celles que j’avais d’ores et déjà à Manhattan ? »

C’est très simple, cette maison a déjà été le théâtre du meurtre d’une famille, commandité par le Diable en personne il y a une trentaine d’années. Il y a trois semaines, six jeunes ont été découverts morts à l'intérieur de cette même maison. Surnaturel et meurtres en série ne sont-ils pas mieux qu’un simple règlement de comptes entre trafiquants ?

« As-tu déjà enquêté depuis ton arrivée ? »

Oui j’ai déjà commencé, mais les habitants ne sont pas très bavards, pour ne pas dire hostiles. Ca se comprend, tu as du voir le nombre de caméras et de journalistes dans les rues, on dirait des chacals, et cette histoire ne fait pas bonne réputation à cette ville. J’ai un dossier avec moi, crypté comme d’habitude. Si je ne peux pas te le donner ici sans éveiller les soupçons, je te l’enverrai quand tu seras installée par le moyen habituel … une enveloppe publicitaire.


J’avais étalé mes affaires sur la table, Isa posant son sac tout à côté. Il ne devrait pas lui être trop difficile d’emporter le dossier sans éveiller les soupçons … les journaux et autres magazines étaient bien pratiques pour cacher les papiers. Mais parfois, tout n’allait pas toujours comme prévu, l’expérience nous avait appris à prévoir des solutions de rechanges.

Cet échange verbal était fidèle à notre relation : direct, franc, allant à l’essentiel, mené sur un ton badin, comme deux inconnues pourraient le faire lorsqu’elles doivent partager la même table, et en même temps, sur le ton du murmure. Mais il y avait tellement de monde que nous n’attirions pas beaucoup l’attention. A son silence et son sourire, je devinais d’avance la question de mon amie.


« Penses-tu que ton arrivée ici à quelques jours de ces meurtres soient le résultat du destin ? »

Je haussais les épaules, montrant que je n’en savais trop rien, complétant ce geste par quelques mots.

Je commence à en avoir l’habitude. Cette fois, c’est un problème de voiture qui m’a fait rester. Est-ce les évènements étranges qui me font venir, ou moi qui les attire, je n’ai toujours pas la réponse. Quoi qu’il en soit, tu sais comme moi que les apparences sont souvent trompeuses, il est rare que les affaires surnaturelles le soient réellement … à quelques exceptions près. A nous de découvrir ce qui s’est passé ici.
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